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FSV06 - Gestion du 'Tail Strike'

APPLICABILITÉ : F-GYKI, F-GMKY

Le ‘tail strike’, survient lorsque la queue de l’avion touche le sol au décollage ou à l’atterrissage. Il s’agit d’un évènement – heureusement – peu courant, mais pouvant tout de même avoir certaines conséquences. En effet, en cas d’impact avéré et en fonction de la force de celui-ci, des pièces liées à la structure même de l’avion ou aux commandes de vol pourraient être endommagées. L’avion sera donc immobilisé et l’intervention du mécanicien sera demandée pour contrôler les points sensibles avant la remise en service de l’avion.

Pour prévenir un départ en vol avec un avion qui serait potentiellement endommagé, les deux DR400 sont désormais équipés d’une marque de peinture au niveau du sabot. Ceci est destiné à servir de témoin en cas de tail strike. La peinture serait alors arrachée à l’endroit de l’impact.

Exemple sur le F-GMKY :

Lorsqu’un pilote constate que la peinture du sabot a été griffée, il devra le reporter immédiatement au responsable mécanique du club. L’avion sera alors inutilisable jusqu’à l’intervention du mécanicien qui vérifiera l’intégrité de l’avion avant sa remise en service.

Ce témoin est à contrôler avant le vol, lors de la visite pré-vol, mais aussi après le vol afin d’éviter au pilote suivant de trouver un avion non-utilisable.

Cette nouvelle mesure n’a en rien pour but de sanctionner et pointer du doigt les pilotes qui auraient un peu trop cabré leur appareil. L’objectif ici est simplement de mettre en place un témoin pour prévenir le départ en vol avec des dommages que le pilote ne peut pas toujours voir, et ce, dans le respect de la culture juste.